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Affichage des articles du juillet, 2017

pic vert le 24/05/2017 carpi -Tonnelier-adrien

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En apéritif , j'ouvre le champagne Gobillard , propriétaire à Hautvillers Brut sans années , blanc de blanc amené par Marianne et Christophe. J'ai souvent entendu parlé de ce viticulteur qui bénéficie d'une excellente réputation. Je maintiens le bouchon qui a failli sortir tout seul. Celui-ci est rétracté laissant penser à un flacon assez ancien. L'effervescence est forte mais  fine. Cependant ,  le vin qui a été secoué par la monté du pic vert en mode rallye réalisée par Christophe est dans un premier temps un peu déstructuré. La bulle , envahissante  ne semble pas trouver sa place. Heureusement , après quelques minutes dans les verres , le vin s'assagit et retrouve une partie de son équilibre. Le nez est sur la patisserie, le toucher de bouche est agréable , exprimant principalement des agrumes( citron et pamplemousse). Avec la salade périgourdine ( foie gras , gésiers de canard , pignon de pin), j'avais prévu un vin nature de ch...

soirée espagnole le 29/07/2017

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Ghislaine et Pablo nous ont concocté une soirée 100% espagnole. Ils ont accordé des mets et des vins ibériques qu'ils ont ramené à l'occasion de leur dernier voyage. C'est un honneur qu'ils nous font, et une grande première, car habituellement leurs soirées se déroulent à huit clos, en tête à tête. Le J erez blanc Cruz Vieja Fino en rama élevé en Solera depuis 62 ( ? ) arbore  une robe limpide aux reflets dorés. Le nez est gourmand, empli de fruits exotiques, de fruits blancs (pomme), de miel, de pâte de coing. A ce stade il semble sucré, mais en bouche, le contraste est saisissant car il est très sec, un peu oxydatif sur la noix et la pomme très mure, avec une amertume finale qui s'estompe sur la charcuterie (fabuleux  chorizo et pata négra) avec laquelle il s'accorde parfaitement. Ce dernier annoncé par Pablo comme la Rolls des jamons iberico de Bellota justifie pleinement sa réputation. Pablo no...

pic vert jeudi 13 juillet 2017

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Ce soir , nous serons huit . C'est, selon Anita, le nombre idéal pour la cuisine. Après quelques orages dans l'après-midi , le ciel s'est dégagé. L'air est juste agréablement frais  et les conditions  semblent idéales. Nous n'aurons pas froid et le vin ne se réchauffera pas .  Pour accompagner les aumônières  de saumon,  épinard et chèvre, j'ouvre  un champagne Bollinger Grande Année 2002. Sa robe, joliment dorée, est soutenue.    . Le premier nez exhale la patisserie, rapidement complété par des  fruits des bois discrets et intégrés. En bouche, c'est de la dentelle. La bulle est d'une finesse extrême. Il est léger et aérien, parfaitement équilibré. On retrouve le caractère puissant, chaleureux,  tout en étant serein et apaisé, du très grand millésime 2002. Sa finesse pourrait en imposer pour un blanc de blanc, mais un léger trait d'amertume, évocateur du pinot noir, confirme l'assemblage (40% de Chardonnay, 60 % de...