Pic vert le 03/10/2017

Ce soir nous serons neuf car Tita terrassée par une rage de dent ,vient de se désister.    
  Le temps est beau mais frais.Les conditions pour la dégustation devaient être idéales .













Le premier vin est le classique effervescent Pelarus de Cloudybay.
la robe est claire .
Le nez s'ouvre sur des viennoiseries et des agrumes .
 Il est très léger , un peu court , développant une certaine minéralité et même un côté métallique avec des notes d’agrumes  et de fumée.
Le dosage un peu trop important n'est pas gênant car le vin est bien frappé .
 Il prendra plus de consistance avec la rillette aux deux saumons .








Le champagne Brut  Elexium  de Trouillard à Hautvillers m’a été  offert par Ludovic Rousseau voici 2-3 ans .
 la robe est un peu plus soutenue que celle du précédent , le nez un peu plus ouvert sur la brioche et les fruits blancs et il délivre un peu plus de d'amplitude et de longueur . Il sera également bonifié par le saumon et apparaîtra également un peu trop dosé en se réchauffant.
 Lorsque nous reprenons le Pelorus, il semble dilué ,  presque aqueux .


















Avec la terrine de la mer ( poisson, courgettes , tomates) j'ouvre un bourgogne 1992 Pothier- Tavernier (issu d'une belle année en blanc) rescapé de la cave de mon père .
La robe arbore une belle couleur dorée .
Le nez est butyrique et légèrement sur la noisette, avec des fruits blancs très mûrs, presque confits .
Il  possède une belle acidité lui permettant probablement de vieillir encore quelques années .
J'aime son toucher de bouche et son côté abouti .
Bien qu'il soit un peu court et manque de complexité par rapport aux appellations plus prestigieuses, je suis content de le trouver à un excellent niveau pour un bourgogne générique. 
C'est un vin très plaisant à boire qui , du fait de sa provenance , me procure des émotions particulières.  
 Il sera  moins adapté à la terrine que les deux vins effervescents que nous finissons pour l’occasion.














 Avec le gigot et sa purée , nous essaierons 4 vins rouges.





le Saint-Émilion Grand Cru les Religieuses 2011 est servi dans un verre noire mais personne ne se laisse abuser . C’est bien un rouge avec ses arômes fruités et réglissés !
Les tanins sont bien présents, avec  une petite amertume finale signant la rive droite .
Il est  plaisant même s'il n'a pas une grande complexité et une grande longueur et il séduit la plupart des convives








Je sers alors le Sidéral Altaïr 2004 D.O. Valle de Rapel , vin du Chili, qui est une un assemblage de Cabernet Sauvignon, de Merlot et de  Carménère .
Je l’ai ouvert voici 3-4 heures , l’ai aéré et carafé afin de l’assouplir quelque peu . 
C'est un vin puissant , chaleureux , flatteur, très fruité ( mur, cassis ),épicé et réglissé , long et ample.
 Il enthousiasme l'ensemble des invités qui évoquent  un grand cru de la rive gauche . 
Toutefois Anita , qui a raison , le trouve trop exubérant pour un vin français .
C’est malgré tout un vin étonnant, hyper-concentré, un peu exhibitionniste , qui a encore quelques belles décennies devant lui.









JR nous a amené un Château Moulin à Vent Moulis-en-Médoc Cru Bourgeois 2003, qui plaît énormément, en particulier  à Sylviane .A côté de l'imposante stature du précédent, il s'agit d'un vin tout en finesse ,distingué et équilibré qui a une bonne longueur et  beaucoup d'attrait.








Le Château Trotte vieille Saint-Émilion grand cru classé B 1979 arbore une robe tuilée .

Le nez évoque la fumée ,la cendre froide .Initialement un peu fermé bien qu'il ait été  ouvert 4 heures auparavant, il prendra de la longueur en développant des arômes de sous-bois , empyreumatiques, ainsi qu’ un léger trait de d'amertume, là encore typique de la rive droite
J'aime l'évolution de ce vin qui comme le Moulis pâtit de passer après l'Altaïr bodybuildé. 
Adrien , par contre , confirme son désamour pour les vins évolués.











J'avais depuis quelques années dans ma cave un Pacherenc du Vic-Bilh 2007 de l'excellente propriété Laffont que j'hésitais à ouvrir car je ne savais pas s'il s'agissait d'un sec ou d'un moelleux .
Maintenant que  je sais qu'il s'agit d'un moelleux, nous le dégusterons avec un crumble aux fruits rouges .
Il se présente avec une robe vieil or et beaucoup de densité dans le verre. le nez est très flatteur avec des fruits exotiques ,de l'ananas, du litchi, des fleurs blanches , du miel et quelques notes fumées. C’est un vin  très sucré mais je trouve que l'équilibre entre l'acidité et le sucre se fait bien . 
Il plaît beaucoup à Laura et à Jean-Jacques. 
C'est un dessert gourmand à lui tout seul.


















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