soirée du 7 avril 2019 Vidauban
Pour inaugurer la maison, nous avons le plaisir de recevoir nos amis les plus
proches qui sont tous d'excellents connaisseurs, voire experts en dégustation.
Je souhaitais 3 vins effervescents en apéritif .
Jean-Jacques a apporté le premier .
C'est un champagne brut du producteur M.Toubart, NT cuvée réservée .
La robe est claire, l'effervescence est
marquée.
Michel nous fait remarquer qu'il développe d'étonnants arômes de melon .
Même s'il un peu trop dosé pour mon goût c'est un jeune champagne, bien travaillé
et agréable à boire, doté d' une superbe trame minérale. C'est une excellente mise en bouche.
Le deuxième vin arbore une robe une jolie robe dorée .Il est tout en rondeur et en souplesse avec une des notes d'abricot et de miel. C'est un Crémant de Touraine Hennery Brut Blanc de Blanc des années 70/80.
D'un abord agréable, il ne fait pas son âge et personne n'affirme qu'il ne s'agit pas d'un champagne mais il faut admettre que son âge a quelque peu brouillé les pistes.
Le
Veuve Clicquot des années 90 non millésimé est également paré d'une robe dorée et limpide .
Il offre des flaveurs de pomme au four, de fumée, de vanille avec une belle
longueur et une complexité intéressante.
Les bulles sont fines et peu
nombreuses.
Il séduira la majorité des invités. Nous avions dégusté une bouteille
identique en Bourgogne voici 2 ans avec les Denans et nous l'avions déjà
particulièrement apprécié.
Serge a apporté une bouteille que nous
avions aussi goûtée ensemble lors du même séjour.
Il s'agit d'un Aloxe-Corton 2009 du
domaine des comte Sénard issue de l'improbable Pinot Beurot
En bouche, on relève son gras et sa longueur .
C'est un vin qui paraît exubérant et certains le situent à l'étranger .
Il est cependant agréable et particulièrement surprenant et plaît également beaucoup malgré une
petite amertume finale.
Le
Chablis Premier Cru Montée de Tonnerre 1989 Labouré-Roi me semble à l'ouverture avoir un petit
défaut avec une amertume un peu gênante qui s'estompera par la suite en partie.
En bouche , il offre du gras, des saveurs butyriques et une certaine rondeur .
Il évolue cependant assez vite vers de la fraîcheur et une vivacité plus
importante voire une certaine mineralité évocatrice de l’appellation.
C'est un vin à deux facettes dont Michel
diras qu'il qu'il était d'abord un vin vieux puis un vin jeune, ce qui me paraît lui correspondre assez exactement.
Le
Sancerre des Comte Lafond 1988 semble assez typique de son appellation avec des notes herbacées .
Il est droit, vif, claquant et qui ne fait pas son âge
Annie le reconnaît très rapidement car elle
n'apprécie pas les Sauvignons.
Il divise beaucoup autour de la table.
Le
Cahors cuvée Eugénie 1988 offre de très belles senteurs de sous-bois .
En bouche, on
retrouve encore des fruits noirs et des tanins fondus lui donnant une souplesse
agréable.
Le
Saint-Estèphe Maccarthy-Moula 1959 est encore bien vivant avec de la matière et une
certaine épaisseur.
Il offre en bouche d'agréables notes chocolatées.
Michel retrouve quelques notes
de pruneaux que j'ai du mal à percevoir.
Ce vin ouvert en l'honneur des
4 convives nés en 1959 est une belle surprise et lui aussi, encore assez typique d'un Bordeaux de la rive gauche, malgré son âge avancé.
Le
Châteauneuf-du-Pape Château Fortia 1996 amené par Annie pour accompagner son délicieux plateau de
fromage arbore une robe avec un disque tuilé témoinde
quelques décennies passées en cave.
C'est un vin d'une grande finesse fruité, très bourguignon, féminin, à dominante de grenache.
Pour
le dessert ,le vin de glace allemand : Peter Mertes Nachtgold Eiswein Edelsuss,amené par Michel présente un superbe
équilibre sucre acide.
On retrouve des notes de fruits blancs (
poire ).
C'est un vin excellent que nous avions déjà goûté en
cours d’œnologie à Tahiti mais que personne n'a reconnu .
Il aurait pu aussi se suffire à lui-même et être apprécié en vin de méditation...
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