pic vert le 9 août 2016
Ce soir , nous serons huit pour une dernière dégustation avant le séjour en France .Nous avons prévu 2 vins de 1959 en l'honneur de Jean-Pierre et de Serge.
Aucun des convives présents n'avait goûté le Pélorus effervescent Non Vintage de Cloudy Bay qui est un assemblage chardonnay/pinot noir/pinot meunier . Je l'avais ouvert à plusieurs reprise reprise face à un champagne et il avait la plupart du temps pris le dessus.
Nous le dégustons avec des briques basilic /tomates séchées/saumon frais et chèvre / crème fraîche /saumon fumé /ciboulette.
La mousse est abondante , la robe est claire .
Le nez est fruité et butyrique . On retrouve des fruits blancs , des agrumes ( citron) .La minéralité que l'on retrouve dans les bons champagnes est absente . Il parait un peu court et le dosage est trop marqué à mon goût. Je suis un peu déçu car même s'il reste correct, je ne retrouve pas la finesse et la légèreté qui m'avaient précédemment séduits.
Le parmentier de Mahi-Mahi au lait de coco sera accompagné d'un Puligny -Montrachet "1er cru les Chalumeau" 2000 du Château de Puligny-Montrachet ( domaine Hubert de Montille) qui a vieilli dans ma cave parisienne. Hubert de Montille fût vigneron et avocat dont la carrière prit un tournant médiatique dans les années 80 lorsqu'il défendit la famille Laroche dans l'affaire du petit Grégory.Son domaine réputé est cultivé en bio depuis 95 et il milite pour laisser vieillir les vins: Pourquoi militer pour les vins de garde ? "Les arômes tertiaires, la complexité d'un vin qui se révèle après vingt ans... les gens sont complètement à côté de la plaque en consommant les vins trop jeunes. Je me cramponne et me bat pour que les gens conservent leurs vins. On les massacre en les buvant jeunes. Personne ne veut plus attendre, on veut tout et tout de suite. Plus personne n'a de cave ni de moyens. Tout ça, c'est de la foutaise... ils ont bien les moyens d'aller se faire bronzer ou de s'acheter des grosses bagnoles... "
La robe arbore un bel or clair.Le nez est butyrique et fruité , tout en finesse. Le vin est droit,ample et long avec une colonne vertébrale d'une très belle minéralité qui s'achève par une pointe d'amertume qui allonge la finale .Il est très typé Montrachet et son côté vibrant s'accorde bien au plat en le dominant . A l'aveugle , j'aurais pu tabler sur un grand cru et il est sans doute très ressemblant au Chevalier-Montrachet du même domaine que j'ai en cave dans le millésime 1993 mais que j'avais récusé au dernier moment car l’association avec le plat me paraissait risquée.
Nous avons ensuite 4 rouges avec le Rosbif de rumsteck avec sa sauce au foie gras -champignons de Paris, ses haricots verts et ses carottes caramélisées.
Le château Violette Pomerol 1995 est sage et tendre. Les tanin commencent à se fondre .Il a la typicité sous- bois des pomerol et c'est une bonne transition pour introduire les vins rouges.
Le vin suivant amené en carafe par François est grenat , sanglant et plein de fougue. Le nez , très bordelais ,s'ouvre sur la mâche , le poivron , le céleri .En bouche , il est chaleureux , offre une matière énorme pleine de fruits rouges , une longueur , une puissance et une distinction impressionnantes . C'est un jeune pur sang indompté . Nous le prenons pour un vin engendré au sud de Bordeaux: côtes Roties, Hermitage , de noble naissance . Il me rappelle un peu l’extraordinaire Roteboeuf dégusté la semaine dernière.
C'est un magnifique Pauillac Château Latour 2004.
Le chateau Belair 1959 , Saint -Emilion 1er Grand Cru classé B a été ouvert voici 4 heures .La robe est encore sombre et limpide.Il est très équilibré , avec encore quelques tanins très fins , fumé .On retrouve un peu de bois précieux , d'humus , de fruits noirs compotés, du céleri , sous -tendus par une petite minéralité. C'est un vin délicat avec une certaine longueur . Il nous parle et c'est très agréable .
Autant le nez du Belair évoquait le bordelais autant le nez du Corton Grand Cru Maillard Gaulin Tasteviné 1959 évoque la Bourgogne avec un superbe nez de fruits compotés , de cuir ,associés à des arômes tertiaires de torréfactions ( café , chocolat).
La robe limpide ,orangée et claire , confirme la Bourgogne.
Malheureusement , il présente une forte amertume , une astringence gênante , un côté métallique peu amène et un déséquilibre manifeste . Il est court et alcooleux , sans grande matière évoquant à Anita un Martini!
C'est un vin oxydé que le bouchon imbibé et poreux n'a pas protégé des outrages du temps. Il ne passera pas avec le Mahi-Mahi ,ni avec le viande et ne représente pas non plus un bon accord avec la mousse au chocolat qui représentait mon dernier espoir.
Heureusement , le Château Guiraud 1961 qui accompagne la tarte de la Corbeille d'Eau est somptueux . Il est dans la délicatesse ,sans aucune lourdeur car il a consommé presque tout son sucre.
Sa robe bronze-acajou est ravissante. Le nez exhale les fruits exotiques , l'ananas , la mangue , le caramel beurre salé , les dattes et l'écorce d'orange que l'on retrouve en bouche .Il est salivant et distingué , toutefois moins gourmand et caramélisé ou confituré que certains Sauternes du même âge dégustés l'an dernier.
Aucun des convives présents n'avait goûté le Pélorus effervescent Non Vintage de Cloudy Bay qui est un assemblage chardonnay/pinot noir/pinot meunier . Je l'avais ouvert à plusieurs reprise reprise face à un champagne et il avait la plupart du temps pris le dessus.
Nous le dégustons avec des briques basilic /tomates séchées/saumon frais et chèvre / crème fraîche /saumon fumé /ciboulette.
La mousse est abondante , la robe est claire .
Le nez est fruité et butyrique . On retrouve des fruits blancs , des agrumes ( citron) .La minéralité que l'on retrouve dans les bons champagnes est absente . Il parait un peu court et le dosage est trop marqué à mon goût. Je suis un peu déçu car même s'il reste correct, je ne retrouve pas la finesse et la légèreté qui m'avaient précédemment séduits.
Le parmentier de Mahi-Mahi au lait de coco sera accompagné d'un Puligny -Montrachet "1er cru les Chalumeau" 2000 du Château de Puligny-Montrachet ( domaine Hubert de Montille) qui a vieilli dans ma cave parisienne. Hubert de Montille fût vigneron et avocat dont la carrière prit un tournant médiatique dans les années 80 lorsqu'il défendit la famille Laroche dans l'affaire du petit Grégory.Son domaine réputé est cultivé en bio depuis 95 et il milite pour laisser vieillir les vins: Pourquoi militer pour les vins de garde ? "Les arômes tertiaires, la complexité d'un vin qui se révèle après vingt ans... les gens sont complètement à côté de la plaque en consommant les vins trop jeunes. Je me cramponne et me bat pour que les gens conservent leurs vins. On les massacre en les buvant jeunes. Personne ne veut plus attendre, on veut tout et tout de suite. Plus personne n'a de cave ni de moyens. Tout ça, c'est de la foutaise... ils ont bien les moyens d'aller se faire bronzer ou de s'acheter des grosses bagnoles... "
La robe arbore un bel or clair.Le nez est butyrique et fruité , tout en finesse. Le vin est droit,ample et long avec une colonne vertébrale d'une très belle minéralité qui s'achève par une pointe d'amertume qui allonge la finale .Il est très typé Montrachet et son côté vibrant s'accorde bien au plat en le dominant . A l'aveugle , j'aurais pu tabler sur un grand cru et il est sans doute très ressemblant au Chevalier-Montrachet du même domaine que j'ai en cave dans le millésime 1993 mais que j'avais récusé au dernier moment car l’association avec le plat me paraissait risquée.
Nous avons ensuite 4 rouges avec le Rosbif de rumsteck avec sa sauce au foie gras -champignons de Paris, ses haricots verts et ses carottes caramélisées.
Le château Violette Pomerol 1995 est sage et tendre. Les tanin commencent à se fondre .Il a la typicité sous- bois des pomerol et c'est une bonne transition pour introduire les vins rouges.
Le vin suivant amené en carafe par François est grenat , sanglant et plein de fougue. Le nez , très bordelais ,s'ouvre sur la mâche , le poivron , le céleri .En bouche , il est chaleureux , offre une matière énorme pleine de fruits rouges , une longueur , une puissance et une distinction impressionnantes . C'est un jeune pur sang indompté . Nous le prenons pour un vin engendré au sud de Bordeaux: côtes Roties, Hermitage , de noble naissance . Il me rappelle un peu l’extraordinaire Roteboeuf dégusté la semaine dernière.
C'est un magnifique Pauillac Château Latour 2004.
Le chateau Belair 1959 , Saint -Emilion 1er Grand Cru classé B a été ouvert voici 4 heures .La robe est encore sombre et limpide.Il est très équilibré , avec encore quelques tanins très fins , fumé .On retrouve un peu de bois précieux , d'humus , de fruits noirs compotés, du céleri , sous -tendus par une petite minéralité. C'est un vin délicat avec une certaine longueur . Il nous parle et c'est très agréable .
Autant le nez du Belair évoquait le bordelais autant le nez du Corton Grand Cru Maillard Gaulin Tasteviné 1959 évoque la Bourgogne avec un superbe nez de fruits compotés , de cuir ,associés à des arômes tertiaires de torréfactions ( café , chocolat).
La robe limpide ,orangée et claire , confirme la Bourgogne.
Malheureusement , il présente une forte amertume , une astringence gênante , un côté métallique peu amène et un déséquilibre manifeste . Il est court et alcooleux , sans grande matière évoquant à Anita un Martini!
C'est un vin oxydé que le bouchon imbibé et poreux n'a pas protégé des outrages du temps. Il ne passera pas avec le Mahi-Mahi ,ni avec le viande et ne représente pas non plus un bon accord avec la mousse au chocolat qui représentait mon dernier espoir.
Heureusement , le Château Guiraud 1961 qui accompagne la tarte de la Corbeille d'Eau est somptueux . Il est dans la délicatesse ,sans aucune lourdeur car il a consommé presque tout son sucre.
Sa robe bronze-acajou est ravissante. Le nez exhale les fruits exotiques , l'ananas , la mangue , le caramel beurre salé , les dattes et l'écorce d'orange que l'on retrouve en bouche .Il est salivant et distingué , toutefois moins gourmand et caramélisé ou confituré que certains Sauternes du même âge dégustés l'an dernier.
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