pic vert le 27 février 2018






















Le champagne Brut 1er cru  François Bergeronneau à dominante de pinot meunier ( Villedommange dans la montagne de Reims ) est un cadeau d'une patiente polynésienne qui connaît bien la famille .
Je l'ai conservé en cave depuis 8 à 10 ans et on peut donc estimer son âge entre 10 et 15 ans .
A l'ouverture , l'effervescence est encore très présente.
Le nez, très flatteur, s'ouvre sur la pâtisserie , la pâte à tarte , la tarte au citron , la frangipane , la pomme mure , une pointe d'agrumes ( pamplemousse) et de minéralité .
Il surprend par son amplitude et sa longueur en bouche.
 Il est tout en rondeur , fruité et légèrement trop dosé .
La bulle jugée un peu envahissante par Ludovic , s'assagira très vite , devenant fine et crémeuse.Une finale  un peu amère qui s'atténuera avec l'aération ,  peut déranger certains .
Il deviendra plus homogène avec le temps mais perdra  en précision et en longueur .











Le Crozes-Hermitage 2014 de la cave de Tain , 100% syrah,  arbore la robe pourpre de la jeunesse . Le nez est fermé.
La bouche est décevante, monolitique , dénuée de fruits , vaguement terreuse .
Il est très court et très dilué, sans intérêt alors que j'imaginais que sa jeunesse et son cépage s'accorderaient parfaitement aux pizzas artisanales .
S'agit-il d'un problème de bouteille ?




En cas d'embrouilles  , j'avais mis à température un Corbières Château la Voulte Gasparets , Cuvée Romain Pauc 2003 ( 50 % de Carignan , grenache , mourvèdre , syrah), qui mettra tout le monde d'accord.
La robe est rousse flamboyante, pleine de vie .
Le nez exhale le cuir ,la violette ,  le pruneau cuit , les fruits compotés , la confiture de fraise.la prune , la tarte aux  mirabelles, le chocolat, le poivre , la garrigue .
Le toucher est velouté ,avec des tanins parfaitement fondu , une belle épaisseur et une grande persistance  .
Le vin  ne cessera d'évoluer au cours du temps même s'il  ne résistera pas longtemps aux assauts des amateurs .
C'est un grand vin qui est à des années lumière de la décevante grande cuvée Castelmaure du même millésime que nous avons dégusté la semaine dernière .






















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