Soirée du vendredi 17 mars 2018 Ghislaine, Mauricette ,Anita , Gersende, Jenny ,Pablo, Philippe, Ludovic,Adrien, Jean-Pierre.






La mise en bouche se fait avec un vin effervescent chilien de la Leyda valley , la cuvée Titillum , blanc de blancs , de la fameuse propriété Chilienne Undurraga qui est bien noté par le guide des vins d’Amérique du Sud : Descochados : 92 points sur 100.
La Robe est  claire avec des reflets verdâtres .
On lui trouve des arômes de fruits blancs et de fleurs blanches  avec initialement des notes de  de viennoiserie et de miel. A  l'aération , il dévoile des notes étonnantes de fruits exotiques et surtout de pamplemousse rosé et sucré, pomelos de Floride .
On est un peu gêné par une amertume et un dosage assez prononcés et par une minéralité presque métallique , qui correspond probablement davantage au goût Américain  qu’Européen.
Tout le monde s'accorde alors à penser qu'il s'agit d'un vin étranger car l'ensemble est un peu exubérant même si l' équilibre est correct et que la bulle est fine.







le second  vin est servi dans des verres noirs pour  en occulter la couleur.
Le  nez beaucoup plus subtil et distingué, est sur la retenue et exprime  de petits fruits rouges en particulier des fraises des bois.
Il séduit par sa souplesse, son amplitude, sa bulle crémeuse , presque  caressante et une longueur intéressante.
Certains penseront à un rosé , d’autres à un blanc mais tous voient un Champagne . La robe dévoilée est claire avec quelques reflets rosés.
La bouteille se vide très vite .Le champagne est ainsi fait que lorsqu'il est bon il n'y en a plus lorsque l'on a soif.
Il s’agit de la cuvée rosé réserve de Charles Heidsieck mis en cave en 2009 , provenant donc de la grande année 2008 et dégorgé en 2016.
Les toasts au saumon fumé lui servent de faire-valoir.







En entrée , la  trilogie de mise en bouche fraîche est délicieuse et  légère , faite  d'aubergine ,de concassé de tomates, de crottin de Chavignol et de citron.
Pour l'accompagner Philippe a, tout spécialement ramené de son dernier voyage , un Jurançon sec élevé en biodynamie par son ami Jean-Marc Grussaute : La Virada 2010 du domaine Camin Larreda, qui associe à part égale Grand Manseng ,Petit Manseng et Petit Courbu.
Ce vin , comme tous les autres , est dégusté à l’aveugle et nous sommes perplexe quant à sa provenance.
 On sent toutefois que c'est un vin de soleil vif et généreux, à dominante d'agrumes avec quelques notes vanillés dues à l'élevage sous bois , qui est  bien intégré.
C'est une belle découverte qui pourra probablement s'épanouir quelques années encore.





L'accord avec le plat est bon mais celui réalisé avec le Meursault Village 1989 Potier Tavernier » le Meix Chavot «  est encore meilleur .
La dégustation est , cette fois ,  particulièrement émouvante car il s'agit d'une des dernières bouteilles de Meursault offert de son vivant par  mon père .
Je l'ai malheureusement ouvert trop tardivement avant de le servir  et il présente initialement des notes de réduction qui vont se dissiper assez rapidement.
Le Chardonnay est magnifiquement travaillé.
 Je trouve la robe dorée magnifique .
Le vin est à son apogée avec beaucoup de matière, de gras, de rondeur, de persistance .
Avec le temps , il retrouve la  typicité du Chardonnay de bourgogne ,butyrique et noisette .









Lorsque j’ai ouvert le champagne Besserat de Bellefon brut blanc de Blanc  1959 vers 17 heures ,  je fus  surpris de ne pas ressentir trop de réduction car le bouchon commence à être bien rongé et rétracté.
L'effervescence a complètement disparu .
La robe est ambrée, mais le vin est limpide et  brillant ; je suis satisfait car il est encore vivant.
Le contact en bouche est étonnant avec beaucoup d’ épaisseur et une grande longueur .
Il est cependant marqué par des arômes de noix ,témoignant de son grand âge. 
Il s'adapte bien au foie gras mais il sera extraordinaire avec la tarte Tatin aux trois fruits, développant  des arômes de fruits confits et  encore plus de puissance et d’allonge.
















Le gigot d'agneau avec ses pommes de terre au four  sera accompagné par un vin  espagnol de la Ribera Del Duero , 100% Tempranillo, Antonio Izquierdo 2006.
 La robe est sombre et le vin  ombrageux.
Puissant et  sauvage , il regorge de fruits noirs et de tanins  .
Agréable maintenant ,il mettra  plusieurs décennies à s'assouplir et à devenir parfaitement à mon goût alors qu’il plait déjà beaucoup à la majorité des convives.









Le  Saint-Émilion  Grand Cru Classé Canon La Gaffelière 1989 a des reflets tuilés.
Les tanins sont fondus et  le toucher  velours .
Ce vin n'est que grâce et distinction .Il a la sagesse et la, profondeur de l'Automne de Vivaldi.
Il est à son apogée maintenant .
Son origine bordelaise ne fait aucun doute pour nos spécialistes  qui le placent plutôt sur la rive gauche, ce qui n'est pas le cas.
Cela est cependant  cohérent car il n'est composé que de 55 % de merlot contrairement à beaucoup d'autres vins de la rive droite .









Avant de goûter les desserts, je sers un Riesling du sud de l'Allemagne, d’Erbach , Rheingau, Schloss Reinhartshausener 1961 , sensé être un vin moelleux.
le nez et agréable et  discret ,légèrement miellé et floral.
 A l'ouverture c'était une friandise avec de la matière et une certaine épaisseur .
Tristement , quelques heures plus tard il apparaît décharné et dilué .
Malheureusement, cette fois-ci,  l'aération lui a été fatale.






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