lundi 7 octobre 2019 Lorgnes chez les Denans
C'est déjà la dernière soirée de cette session .Ce soir nous serons huit.
Le Champagne Benoit Doussot les "semblables" est un blanc de noir nature , 100% pinot noir, récolte 2016 , dégorgé voici un an en septembre 2018 .
Il a été sélectionné par une caviste de Chalons en Champagne pour Béatrice et Pascal qui nous font le plaisir de le partager ce soir.
La robe est d'un bel or intense.
Le nez vineux offre des notes iodées , minérales, acidulées et de fruits secs .
Les bulle sont remarquablement fines et crémeuses.
Il est d'un grand équilibre avec un discret trait d'amertume en final.
Il est extrêmement gourmand et dénué de toute austérité malgré un dosage non perceptible .
C'est un champagne particulièrement séduisant.
J'ai amené un Dom Pérignon 2000 , qui s'il n'est pas issu d'une année exceptionnelle , n'en reste pas moins une attraction.
La robe ,soutenue, est assez semblable à celle du vin précédent ( quoique légèrement plus claire).
L'effervescence , forte au début ,s'atténuera curieusement assez rapidement dans le verre.
Le nez exprime la viennoiserie , la brioche chaude...
Le vin est grand par le volume et la longueur qu'il développe.
Sous son étiquette encore voilée , je remarque qu' il charme particulièrement la gente féminine.
J'en suis d'ailleurs surpris car il est puissant quand le premier était de la dentelle .
Je trouve cependant le dosage un peu envahissant lorsqu'il se réchauffe.
J'ai ressens un certain scepticisme lorsque j'annonce que je préfère presque la finesse du champagne de Vigneron mais est-il licite de comparer deux vins que tout oppose ( cépages , millésimes, fabrications , provenances, propriétaires...)?
Le Pouilly-Fumé Buisson Renard 2007 est selon Serge le dernier millésime élaboré par Didier Dagueneau avant son accident d'ULM.
Sa belle robe dorée pleure magnifiquement dans le verre , annonçant le gras , le volume et la longueur en bouche d' un chardonnay aux yeux du plus grand nombre.
Cependant la colonne vertébrale tranchante,bien que magnifiquement enrobée par des notes fruitées de pêche et d'abricot,aurait pu révéler le Sauvignon .
Serge me demande si ce n'est pas un infanticide de l'avoir ouvert si tôt.
Je le rassure car il est vraiment excellent maintenant, de la race des plus grands blancs .
De plus , j'ai une bouteille du même millésime dans ma cave et nous pourrons chercher les différences dans quelques temps.
A contrario, le Saumur Champigny 2005 du Clos Rougeard me paraît très jeune encore .
Le nez révèle d’admirables notes animales de cuir neuf , d'épices, de minéralité , de mine de crayon....
Il est formidable de longueur et d'amplitude .
Le toucher de bouche est magique .
Il est excellent maintenant mais je serai curieux de le réessayer dans quelques années .
Malheureusement , personne n'en a plus .
Ainsi , nous resterons sur ce souvenir émouvant!
Du fait de la fraîcheur et du très bel équilibre acide / sucre, qui sous tend les fruits jaunes au sirop et l'ananas , je subodore que Serge a choisi de rester en Val de Loire pour le dessert.
Il s'agit bien d'un Coteaux du Layon Beaulieu 2003 , château de la Mulonnière "à la Faveur de l'Automne" qui s'accorde bien avec le fromage et le dessert.
Pour notre soirée "de gala " , le niveau des vins fût époustouflant .Il sera difficile de faire aussi bien lors des prochaines séances.
Le Champagne Benoit Doussot les "semblables" est un blanc de noir nature , 100% pinot noir, récolte 2016 , dégorgé voici un an en septembre 2018 .
Il a été sélectionné par une caviste de Chalons en Champagne pour Béatrice et Pascal qui nous font le plaisir de le partager ce soir.
La robe est d'un bel or intense.
Le nez vineux offre des notes iodées , minérales, acidulées et de fruits secs .
Les bulle sont remarquablement fines et crémeuses.
Il est d'un grand équilibre avec un discret trait d'amertume en final.
Il est extrêmement gourmand et dénué de toute austérité malgré un dosage non perceptible .
C'est un champagne particulièrement séduisant.
J'ai amené un Dom Pérignon 2000 , qui s'il n'est pas issu d'une année exceptionnelle , n'en reste pas moins une attraction.
La robe ,soutenue, est assez semblable à celle du vin précédent ( quoique légèrement plus claire).
L'effervescence , forte au début ,s'atténuera curieusement assez rapidement dans le verre.
Le nez exprime la viennoiserie , la brioche chaude...
Le vin est grand par le volume et la longueur qu'il développe.
Sous son étiquette encore voilée , je remarque qu' il charme particulièrement la gente féminine.
J'en suis d'ailleurs surpris car il est puissant quand le premier était de la dentelle .
Je trouve cependant le dosage un peu envahissant lorsqu'il se réchauffe.
J'ai ressens un certain scepticisme lorsque j'annonce que je préfère presque la finesse du champagne de Vigneron mais est-il licite de comparer deux vins que tout oppose ( cépages , millésimes, fabrications , provenances, propriétaires...)?
Le Pouilly-Fumé Buisson Renard 2007 est selon Serge le dernier millésime élaboré par Didier Dagueneau avant son accident d'ULM.
Sa belle robe dorée pleure magnifiquement dans le verre , annonçant le gras , le volume et la longueur en bouche d' un chardonnay aux yeux du plus grand nombre.
Cependant la colonne vertébrale tranchante,bien que magnifiquement enrobée par des notes fruitées de pêche et d'abricot,aurait pu révéler le Sauvignon .
Serge me demande si ce n'est pas un infanticide de l'avoir ouvert si tôt.
Je le rassure car il est vraiment excellent maintenant, de la race des plus grands blancs .
De plus , j'ai une bouteille du même millésime dans ma cave et nous pourrons chercher les différences dans quelques temps.
A contrario, le Saumur Champigny 2005 du Clos Rougeard me paraît très jeune encore .
Le nez révèle d’admirables notes animales de cuir neuf , d'épices, de minéralité , de mine de crayon....
Il est formidable de longueur et d'amplitude .
Le toucher de bouche est magique .
Il est excellent maintenant mais je serai curieux de le réessayer dans quelques années .
Malheureusement , personne n'en a plus .
Ainsi , nous resterons sur ce souvenir émouvant!
Du fait de la fraîcheur et du très bel équilibre acide / sucre, qui sous tend les fruits jaunes au sirop et l'ananas , je subodore que Serge a choisi de rester en Val de Loire pour le dessert.
Il s'agit bien d'un Coteaux du Layon Beaulieu 2003 , château de la Mulonnière "à la Faveur de l'Automne" qui s'accorde bien avec le fromage et le dessert.
Pour notre soirée "de gala " , le niveau des vins fût époustouflant .Il sera difficile de faire aussi bien lors des prochaines séances.
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