Dimanche 12 mars 2023 au Grand Large

 














Le château Langlois est un Saumur effervescent, propriété de  Bollinger  qui comprends 4 cépages, avec une majorité de chenin (50%)associé à  du chardonnay, du pinot noir et du ... du cabernet franc.















 Les bulles sont assez volumineuses à l'extérieur mais fines au centre du verre

Il est dominé par d'étonnantes  senteurs pétrolées  avec une pointe  caoutchouc brûlé et quelques notes florales et de viennoiseries .

 Il offre un beau volume avec une longueur  assez étonnante avec , en bouche, des flaveurs acidulées   de pomme verte.

On est clairement en dehors de la Champagne mais c'est un produit bien fait qui est tout à fait agréable à l'apéritif avec les gougères.


Le champagne Pol Roger Winston Churchill de 2006 arbore une robe un peu plus foncée avec des bulles très fines .





 






Le nez n'est pas très expressif mais il offre tout de même quelques notes florales et de pâtisserie qui font dire à Marc qu'il a un nez très chardonnay.

Par contre en bouche, il est très vineux et semble porté par le pinot noir, avec une amertume que je trouve assez marquée. 

C'est une belle cuvée avec comme attendu plus de longueur que le  précédent., qui se marie bien avec les tartines saumon-crevettes d'Anita.

C'est cependant une bouteille emblématique  dont on peut  attendre davantage et qui est aujourd'hui un peu monolithique , manquant  de générosité sur le plan aromatique (problème de conservation , effet millésime ?).




Puis vient un  chardonnay du Jura, les Varrons 2018 du domaine Labet , pour lequel Mauricette annonce  un nez de carotte. 













Ce vin est un ovni, légèrement moustillant comme les chardonnays de Nouvelle-Zélande, très festif, ,joyeux avec des petits fruits acidulés, doté  d'un volume et d'une longueur conséquents.

Il  se marie bien avec les filets de poulet farci et sa purée de butternut.

C'est une révélation et j'aimerais le revoir dans 5 à 10 ans même s'il est très agréable dès maintenant.


Le Riesling, cuvée  Frédéric Émile  2007 du domaine Trimbach  arbore une magnifique robe légèrement orangée, limpide et brillante.



















Le nez est d'emblée annoncé discrètement pétrolé, par Mauricette qui a vu juste. 

En bouche le vin est abouti avec un toucher onctueux, une colonne vertébrale minérale parfaitement intégrée, associant un discret sirop de fruits blancs, d'orange sanguine, et de citron confit.

C'est un vin magnifique , gourmand mais d'une grande subtilité qui est parfait maintenant mais qui, à mon sens, peut encore gagner en complexité.








Mauricette avait réalisé un deuxième dessert ,avec de délicieux moelleux à la noix de coco après le Sabayon au champagne .
















































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