21/03/2014 PIC VERT
17H45 au pic vert ce vendredi
21mars.
Il fait frais mais pas froid. La pluie, présente une partie de la journée, a cessé de tomber. Les conditions sont presque optimales pour dîner dehors.
Il fait frais mais pas froid. La pluie, présente une partie de la journée, a cessé de tomber. Les conditions sont presque optimales pour dîner dehors.
Je suis arrivé à la maison vers
18H30. J’ai débouché 5 bouteilles.
Les bouchons des deux rouges ont été récalcitrants ; celui du Gevrey-Chambertin 62 rongé dans sa partie supérieure s’est fragmenté mais j’ai pu récupérer les morceaux de bouchon dans le premier verre.
Les bouchons des deux rouges ont été récalcitrants ; celui du Gevrey-Chambertin 62 rongé dans sa partie supérieure s’est fragmenté mais j’ai pu récupérer les morceaux de bouchon dans le premier verre.
20 heures , les neufs convives sont
prêts à en découdre.
Je gardais depuis plus de quinze ans un champagne Piper-Heidsieck cuvée Florent Louis en attendant une occasion. Il ouvrira les hostilités.
Le bouchon résiste encore fermement et je suis très vite rassuré , l’effervescence est bien présente , la bulle est fine la couleur dorée est magnifique.
Ce champagne brut non millésimé d’une vingtaine d’année est une invitation à laisser vieillir en cave nos vins effervescents.
En bouche , la viennoiserie fraîche et le pain grillé dominent.
La fraîcheur et l’équilibre étonnent.
Je gardais depuis plus de quinze ans un champagne Piper-Heidsieck cuvée Florent Louis en attendant une occasion. Il ouvrira les hostilités.
Le bouchon résiste encore fermement et je suis très vite rassuré , l’effervescence est bien présente , la bulle est fine la couleur dorée est magnifique.
Ce champagne brut non millésimé d’une vingtaine d’année est une invitation à laisser vieillir en cave nos vins effervescents.
En bouche , la viennoiserie fraîche et le pain grillé dominent.
La fraîcheur et l’équilibre étonnent.
Le Riesling vendandes tardives du Val du Rudisbourg (68) de 1983 n’est pas du tout caractéristique de l’appellation .
La robe or pâle annonce un vin sec qui a consommé tout son sucre.
Il conserve une certaine force et n’est pas déplaisant mais se situe à des années lumières de ce que l’on peut attendre d’un tel vin .
Le Meursault et le
Chablis grand cru les Preuses La Chablisienne 1996 sont servis sur un
carpaccio de saumon . L’étiquette du Chablis est presque illisible .
Pour le millésime , il reste un neuf puis 6 ou 8. Est-ce un 98 ou un 96 ?Le bouchon ,impeccable, apporte le réponse , c’est un 96, année réputée pour le Chardonnay aussi bien en Champagne qu’en Bourgogne.
Le vin est grand , droit , ciselé, salivant, très long.
La minéralité se fond dans des arômes d’agrumes finement confis et est d’une grande précision.
Il est comme un noble filet de citron sur le saumon qui n’en demandait pas tant.
Je suis réconcilié avec le Chablis qui me semblait en général trop minéral , trop sec .je suis content comme dans la fable de ne pas m’être fié uniquement à son plumage car alors , il dormirait dans sa cave pour de nombreuses années encore.
Pour le millésime , il reste un neuf puis 6 ou 8. Est-ce un 98 ou un 96 ?Le bouchon ,impeccable, apporte le réponse , c’est un 96, année réputée pour le Chardonnay aussi bien en Champagne qu’en Bourgogne.
Le vin est grand , droit , ciselé, salivant, très long.
La minéralité se fond dans des arômes d’agrumes finement confis et est d’une grande précision.
Il est comme un noble filet de citron sur le saumon qui n’en demandait pas tant.
Je suis réconcilié avec le Chablis qui me semblait en général trop minéral , trop sec .je suis content comme dans la fable de ne pas m’être fié uniquement à son plumage car alors , il dormirait dans sa cave pour de nombreuses années encore.
Le Meursault 1992 Labouré Roi arbore une robe vieil
or témoignant de son évolution.
Il semble dense , épais dans son verre .
Les arômes butyriques (beurre ) sont au premier plan.
Le vin est rond , gras , facile à boire mais il manque de tension et de vivacité, surtout pour le saumon. Il est beaucoup plus à son aise sur le foie gras de canard mi-cuit au torchon et sa confiture d’oignon. Un poisson en sauce (beurre blanc) ou une poularde auraient également fait l’affaire.
Il semble dense , épais dans son verre .
Les arômes butyriques (beurre ) sont au premier plan.
Le vin est rond , gras , facile à boire mais il manque de tension et de vivacité, surtout pour le saumon. Il est beaucoup plus à son aise sur le foie gras de canard mi-cuit au torchon et sa confiture d’oignon. Un poisson en sauce (beurre blanc) ou une poularde auraient également fait l’affaire.
Avec le gigot , je sers en premier
le Nuit St Georges Drouhin 1963 .
Je suis dans une expectative angoissée car il s’agit d’un des pires millésimes de la décennie. Pourtant le niveau est bon, la robe est encore sombre, limpide .
En bouche , le vin est surprenant , ample,fougueux avec une dominante empyreumatique de brûlé , de zan .
C’est la bonne surprise de la soirée même s’il ne fait pas l’unanimité parfaite et entière.
Je suis dans une expectative angoissée car il s’agit d’un des pires millésimes de la décennie. Pourtant le niveau est bon, la robe est encore sombre, limpide .
En bouche , le vin est surprenant , ample,fougueux avec une dominante empyreumatique de brûlé , de zan .
C’est la bonne surprise de la soirée même s’il ne fait pas l’unanimité parfaite et entière.
Le Gevrey-Chambertin Thorin 1962 est beaucoup plus sage .
Le vin est tuilé, brun clair et exhale des arômes de sous-bois , de vieux cuir.
Il est tout en douceur , très rond , patiné par les années mais manque peut-être un peu de la folie du précédent.
Si le premier était l’enfer , alors le second est le paradis .
Chacun fera son choix un peu plus tard.
J’ai trouvé le Montbazillac
Château du Tonibru 1980 dans la cave de mon père ( et non dans le château de ma
mère) .
Je l’ouvre avec une certaine émotion.
La robe orangée soutenue est très belle et alléchante.
Le vin est léger, gracieux , un peu faiblard,laissant s’échapper un peu de fruits exotiques , de miel, d’épices douces.
Il se marie bien avec le roquefort mais comme le signale quelqu’un, il se boit pour lui-même et est plutôt agréable.
Je l’ouvre avec une certaine émotion.
La robe orangée soutenue est très belle et alléchante.
Le vin est léger, gracieux , un peu faiblard,laissant s’échapper un peu de fruits exotiques , de miel, d’épices douces.
Il se marie bien avec le roquefort mais comme le signale quelqu’un, il se boit pour lui-même et est plutôt agréable.
Le crumble de fruits rouges a
besoin d’autre chose.
J’ouvre un Xéres Lustau ,chaleureux , puissant, qui offre une décoction de fruit noirs , d’épices et ne se laisse pas impressionner par ce dessert.
J’ouvre un Xéres Lustau ,chaleureux , puissant, qui offre une décoction de fruit noirs , d’épices et ne se laisse pas impressionner par ce dessert.
La soirée se termine
tranquillement , ce qui nous permet de goûter deux armagnac 71 et 61 et
un marc de Gewurztraminer.
Mon vote était : 1-Chablis,
2- Nuit St Georges, 3-Piper . Je me rapproche du vote de
l’assemblée :1-Nuit,2-Chablis,3-Piper.
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