dimanche 7 avril Cabanes 9 convives



Pour accompagner les délicieuses gougères ,Annie a prévu 3 vins blancs, un sec ,  un demi-doux et un plus dosé. Lou Guichou 



 Le premier vin offre des arômes de poire , des notes  végétales et fumées avec une petite amertume, qui nous évoquent  un sauvignon .

Le deuxième arbore une robe plus soutenue et propose des arômes de pain d'épice .


Le troisième a une robe très foncée il a offre des arômes fumés et de miel lissage .

Après avoir passé en revue  tous les cépages connus, Annie nous révèle qu'il  s'agit d'une improbable vinification à base de riz que nul n'aura su évoquer.













Michel Ottaviano nous a préparé un foie gras en gelée et échalotes confites délicieux .
Annie a prévu un Coteau du Layon moulin Touchais 1975 .
Il arbore une robe vieil or , un équilibre acide-sucre étonnant, une grande longueur et un superbe équilibre.
C'est une valeur sûre que nous avions déjà goûté il y a 2 ans , dans un millésime plus récent ( 1997?) chez Annie.








Serge a prévu un Beaujolais du Domaine Jean-Marie Burgaud Morgon, Côte de Py ,Réserve  2009 et un plat de charcuterie pour le mettre en valeur .
La robe est grenat foncé avec des reflets violets .
Il exprime des arômes de violette, d'animal ( viande) puis de fruits noirs et rouges, de cassis .
C'est un vin puissant et rond qui nous a entraîné , à tort ,dans le sud de la France.




Michel a prévu deux vins 100 % Grenache Egiategia , produits d'une vinification sous-marine dans la baie de Saint-Jean de Luz .
Le premier est le vin étalon et le deuxième ,  le plus abouti.
Les deux  nous semblent  être encore  en fermentation, non fini, ce qui ne nous permet pas d'apprécier  pleinement les arômes .
Il s'agit d'une expérience intéressante et de deux  bouteilles très surprenantes mais difficile à apprécier en l'état.





Michel ouvre ensuite un Patrimonio Grande Cuvée Expression Domaine Gentile  2005 qui a une robe avec des reflets tuilés témoignant de son évolution.
C'est un vin entre deux âges ,qui  s'ouvre initialement sur des notes animales et de tabac, qui évolue ensuite vers des fruits compotés ou confiturés.
L'attaque est plaisante mais la finale assez courte, mêlant, acidité et amertume est acerbe selon Michel il s'agit d'un Standard de l'appellation.










 Le Saint-Émilion Emile Hierf 1959 a lui aussi dépassé son apogée .
La robe ambrée annonce un millésime très ancien pour l'ensemble des dégustateurs .
Les senteurs sont superbes .Nous sommes dans des sous-bois printaniers exhalant des senteurs de champignons ,d'humus , de mousse .
Il est moins excitant en bouche mais on lui trouve encore une certaine consistance .
Michel et moi sommes étonnés par ce trait d'amertume caractéristique de la rive droite, qu'il a conservé malgré les années.
Il est en effet remarquable et rare de retrouver  la  typicité de l' appellation de très anciens millésimes.









Pour le dessert Michel ouvre un Jurançon du Domaine Castera  Caubeigt qui est acidulé, long parfaitement équilibré, très légèrement perlant .
C'est un vin très agréable, léger,  une friandise, presque un dessert à lui tout seul il nous évoque presque un vin de glace néo-zélandais (Anita Jean-Pierre).













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