Vidauban le 17/12/2019 7 convives
Le Bollinger Grande Année 2002 est un champagne sérieux , vineux , puissant mais parfaitement équilibré , égayé par une bulle très fine .
La robe dorée annonce un champagne mature .
Le nez "pinote" avec quelques accents de Chardonnay.
On retrouve des notes épicées , de fruits secs, d'orange confite et le trait d'amertume en finale du pinot noir.
Il s'assouplit avec les gougères mais nous charmera lors d'un accord parfait avec le délicieux foie gras mi-cuit aux figues cuisiné par Annie .
Il est encore fringuant et semble taillé pour la garde .
Le Marsannay 1996 du Domaine CDM offert par JJ, paraît frêle au premier abord.
Il exhale d'agréable senteurs butyriques .
En raison de notes oxydatives de noix et de pomme , je tente l'association avec le foie gras qui ne sera pas pertinente car le pain d'épice ne lui convient pas.
Il était prévu pour les coquilles Saint-Jacques et nous procurera beaucoup de plaisir en retrouvant sa place .
Le Meursault Charmes 1969 Clerget , qui , sur le papier promettait beaucoup, est bouchonné et déstructuré .
Il finira sa vie dans l'évier .
Le Clos Baquey , Côtes du Marmandais 2004, que je me souviens avoir goûté en cours de dégustation à Tahiti et que Serge avait réservé pour l'occasion est avenant , souple ,puissant et équilibré .
Il évoque un Bordeaux avec une pointe de folie apportée par le cépage ( 156% d'Abouriou). .
Il semble à son apogée et fera un parfait compagnon pour le magret de canard.
Nous attendons un vin puissant et charnu mais il est plutôt dans la retenue et exprime des arômes discrets de réglisse , d'iode et de cassis.
Michel est un peu déçu car bien qu'il s'agisse d'un grand millésime , le vin nous semble un peu frêle et dilué .
Le Loupiac Janoueix de la fin des années 50 que nous avions débouché voici 48 heures , arbore une belle robe acajou.
Il est fluide et son acidité nous convient avec la tarte Tatin ,en n'apportant pas de sucre supplémentaire en fin de dîner.
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