Vidauban le 13 mai 2021 6 convives
La robe dorée du Champagne Veuve Clicquot Grande Dame 1990 est une invite à la dégustation.
Le nez est gourmand , plein de beurre , de pâtisserie .
Il est vineux ,équilibré et surprend par sa longueur , sa puissance et son amplitude qui emplissent la bouche .
Il propose encore du citron confit , une chaude minéralité et un trait d'amertume agréable en finale .
Les verres se vident rapidement . La contenance du flacon est trop juste pour 6 convives .
Serge a apporté un Sancerre en Chailloux 2015 signé Louis Benjamin Dagueneau .
La robe jaune paille contraste avec celle, plus soutenue, du champagne .
On retrouve une certaine typicité variétale avec des notes fumées , végétales , bourgeons de cassis , asperge mais une rondeur et une impression butyrique presque bourguignonne qui ne s'accorde pas parfaitement avec les huitres fraîches .
.A certains, il rappelle le grand Sauvignon de Nouvelle-Zélande Te Koko du domaine Cloudy Bay.
Avec le rôti de bœuf , Jean-Jacques propose un St Estèphe du domaine Haut-Marbuzet 2009.
Il offre des arômes de poivron ,de réglisse , de fruits, de tourbe , avec des tanins encore bien présents .
Il est excellent maintenant mais jeune encore plein de puissance et de matière et pourra vieillir avec bonheur de longues années encore .
Le Saint-Emilion Pavie -Decesse 1962 est presque aussi décevant que son étiquette est passée.
Le niveau basse épaule m'inquiète un peu .
La robe orangée annonce l'évolution.
Les tanins sont fondus et même s'il persiste des fruits compotés, la colonne vertébrale a disparu et l'acidité trop présente, ajoutée à son caractère fluet le déséquilibrent.
Le Pedro Ximenez de la fin des années 1800 est parée d'une robe orangée.
Je l'ai carafé car le bouchon est tombé dans la bouteille.
Un peu décharné , il fait son âge mais il est émouvant de pouvoir goûter cette rareté issue du 19è siècle .
Ses arômes de café , de chocolat et de noix , conviennent bien au gâteau aux fruits secs fabriqué par Sylvie .































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