vidauban le 28 avril 2023

 




J'ai préparé un champagne Pommery grand cru 1995 pour faire plaisir à Marie et à Serge.









Le pschitt  à l'ouverture est rassurant.
La robe vieil or annonce un champagne  évolué . 
Le vin est complexe, proposant des notes de fruits exotiques (ananas) , de fruits jaunes , de pommes surmuries, de fruits secs ,de vanille, de miel, d'amande , de frangipane mais avec une certaine franchise laissant supposer qu'il s'agit d'un chardonnay.
Il est rond , aimable, patiné par le temps mais avec du volume , de l'épaisseur et une belle persistance .
En raison de ses notes oxydatives, les toasts au foie gras lui conviennent mieux que ceux au  saumon.




Avec les coquilles St Jacques , j'ai ouvert 2 Chablis .






Le Chablis 1er cru Mont du Milieu Jean-Claude Dauvissat 1987 a un niveau parfait et semble très clair dans la bouteille.








Effectivement , il arbore une magnifique robe bouton d'or limpide et brillante .
Le vin est droit , fin , tendu , minéral avec de superbes notes gourmandes de crème de  citron .
Bien qu'il s'agisse d'un petit millésime, le vin est magnifique de fraîcheur et de jeunesse avec une maturité et une  cohérence exceptionnelles.




Le Chablis  1er cru Mont du Milieu, château de Fleys 1993 , d'un niveau correct ,est doté d'une robe légèrement cuivrée ,avec des reflets orangés , un peu trouble.
Initialement, il dévoile quelques notes oxydatives de noix qui s'évanouissent progressivement, laissant place à des sensations d'agrumes sucrés comme  la mandarine. 
On retrouve la colonne vertébrale minérale , mais il est enrobé , avec plus de  gras , plus  d'opulence et également une belle persistance ce qui , à l'aveugle nous orienterait plutôt vers un Meursault de la côte de Beaune. 
Le  vin paraît beaucoup plus âgé que le précédent alors qu'il a 6 ans de moins .

L'accord avec les coquilles aux poireaux , bien que différent , est également séduisant avec les 2 vins  même si l'on s'accorde à reconnaître plus de noblesse, de fougue contenue  et de typicité avec le Dauvissat qui est immense . 





















Le rôti de filet de bœuf , pommes de terre frites et gratin de courgette m'a donné l'occasion d'ouvrir le  Saint-Estèphe du Château Montrose 1959 dont le niveau était descendu jusqu'en bas épaule .










La robe tuilée est  conforme à notre attente .
Des senteurs tertiaire de  cuir usé  ,de fumée , de réglisse, de fruits compotés, de poussière, de vieux bois  s'échappent du verre mais le vin a encore une  belle mâche et une longueur appréciable et  l'ensemble est cohérent malgré une discrète amertume en finale présente surtout en début de dégustation.
Encore une fois le mariage avec le plat est réussi.












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