Lundi 28 avril à Cabanes, 9 convives.
Le champagne Pommery en magnum 1969 amené par Michel et Otaviano a un niveau tout à fait correct.
Par contre le bouchon est très rétracté et aucune aucun gaz ne s'échappe à l'ouverture de la bouteille.
La robe est cuivrée mais semble saine.
L'oxydation est assez légère et disparaît en mangeant.
Le vin est encore légèrement perlant.
Il a conservé une certaine vivacité, un peu de fraîcheur et d'acidité.
Il procure à des sensations d'agrumes (orange amère), de fruits confits, de bois et de vanille.
Il est très bien à l'apéritif et avec les gougères.
Il charme la grande majorité des convives et le magnum se vide rapidement.
Le vin d'Annie Fauque Roc d'Anglade 2019 blanc est issu de Chasselas et produit à seulement 600 exemplaires.
En bouche, la surprise est totale après un nez plutôt minéral et qui annonçait un vin très sec car il est opulent ,gras , liquoreux , même si la minéralité et l'acidité équilibrent remarquablement le sucre .
Il ne ressemble à rien de connu ce qui était le but recherché .
Par contre, l'accord avec le pain de poisson le Sylvie n'est pas bon.
Nous le goûtons avec le foie gras, cela convient à certains.
Pour ma part la sucrosité qui persiste après l'excellent foie gras truffé de Michel ne convient pas non plus complètement.
C'est un vin étonnant, riche et très long , difficile à accorder qu'il aurait peut-être fallu boire seul à l'apéritif.
Pour le pain de poisson, Michel avait mis au frais tokay pinot gris d'Alsace , qui a également une certaine rondeur et une légère sucrosité qui convient un peu mieux au plat mais l'accord ne semble pas parfait non plus.
Annie nous a cuisiné des filets mignon de sanglier avec une purée de patate douce , qui seront accompagnés par un médoc château d'Armailhac 1998.
Serge est un peu déçu par son vin et Michel lui trouve un gros déséquilibre sur l'acidité.
Il nous propose un Châteauneuf-du-Pape, Château la Nerthe , cuvée des Cadettes 2004 dont l'importance des dépôts gêne Serge.
C'est un vin puissant et un peu alcooleux qui s'accorde bien avec le plat mais ne correspond pas complètement à mon goût.
Avec le magnifique plateau de fromage amené par Annie, Michel a prévu Odé d'Aydie 2021 , Pacherenc blanc sec de la famille Laplace , qui est un peu plus tendu que les deux vins précédents mais qui reste dans la même lignée avec encore de la rondeur, une certaine douceur et une très légère sucrosité.
Il regorge de fruits exotique ( ananas , fruit de la passion) , et d'agrumes( citron , pamplemousse)
L'accord avec le Bleu de Provence et le Langres me paraît très bon.
Avec la tarte fine et la tarte poire chocolat d'Anita, Michel a débouché vin de dessert Banyuls Rimage, cuvée Régis Boucabeille 1989 qui s'annonce dans une robre sombre, acajou.
Il est une nouvelle fois très alcooleux, propose des notes de chocolat et de pruneaux plutôt difficile à apprécier à la fin du repas et après tous ces vins.
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