Soirée champagne du 10 octobre 2020 Vidauban
Dans le jacuzzi ,nous testons le champagne Deutz rosé et qui est un champagne rosé de saignée 100 % pinot noir.
Il est fruité mais le sucre est un peu trop présent et masque son caractère variétal.
Nous décidons de le remettre au frais et de reprendre avec le repas.
Nous ouvrons le repas avec des huîtres Marennes-Oléron simple puis Victorines .
Les Victorines sont délicieuses , plus fines et noisetées que les simples Marennes qui sont toutefois très bonnes.
Trouver un champagne en accord n'est pas chose facile et je propose le champagne blanc de noir Grand Cru Ambonnay nature Rodez Éric Rodez qui est très sec ,vineux ,avec des bulles très fines et d'un bel équilibre.
Le vin est plus léger et on retrouve les notes florales et de pâtisserie du Chardonnay .
Par contre , curieusement, bien qu'il s'agisse d'un Extra Brut, le dosage semble un peu important et de convient pas du tout aux huîtres. Nous finirons donc les huîtres avec le Blanc de Noirs Éric Rodez.
Un peu plus tard , la quiche brocolis, poireaux, thon et chèvre offre un formidable accord avec le Moët 2012 .Il s'agit d'un accord ton sur ton réalisant une fusion quasi parfaite du plat et du vin.
Le Rodez offre un accord très intéressant plus contrasté, faisant ressortir des petits fruits rouges (groseilles) et nous plaît bien également.
Le carpaccio de saumon, aneth et huile d'olive offrira également un superbe accord avec le champagne Alfred De Rothschild 1981 Rosé.
Serge y retrouve des notes de Madère et une oxydation apportant des notes de pommes au four ou de pommes blettes .Je suis tout d'abord gêné par des notes empyreumatiques, fumées , presque brûlées qui déséquilibrent un peu le vin.
Cependant, il faut bien reconnaître qu'avec le plat l'accord est extraordinaire , offrant des notes fruitées et pâtissées.
Jouissant également un très bel accord avec le carpaccio de Saumon mais surtout avec le carpaccio de bœuf, le Champagne Pommery brut non millésimé du début des années 80 qui se présente avec une robe vieil or brillante, annonçant un vin sain qui semble beaucoup plus jeune que son prédécesseur millésimé d'un âge pourtant très approchant.
L'effervescence est d'ailleurs nettement plus marquée et le vin est très peu oxydatif , apportant plutôt de la fraîcheur, encore beaucoup d'acidité et de notes acidulées.
Il est très bon et offre le meilleur de ce que peut apporter un vieux champagne vibrant et envoûtant.
Avec l'excellente tarte aux amandines apporté par Sylvie, je voulais essayer Bordeaux blanc 1964 Clos Saint-Robert dont la robe semblait compatible avec un dessert .
Cependant , suite à un problème de bouchon qui s 'est un peu rétracté dans sa moitié supérieure, le vin est amer, acide, imbuvable et nous nous rattraperons avec ce qui reste du Pacherenc de Vic-Bilh cuvée vendémiaire Alain Brumont 2010 ouvert quelques jours auparavant et toujours très agréable.



























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