Vidauban le 9 octobre 2025

J'ai ouvert dans l'après-midi un champagne de Castellane brut  des années 60-70 
























Des coulures sur le muselet précèdent un bouchon noir, rétracté en largeur et en profondeur. 

Le niveau est bas-mi épaule .

L'effervescence a disparu ne laissant persister qu'un contact légèrement perlant. 

Très oxydatif à l'ouverture, je l'ai laissé s'aérer pendant trois-quatre heures.

 À l'apéritif, il est plutôt agréable , a conservé de la matière, de l'orange confite, des pommes très mûres du caramel, des pommes au four.

On lui reconnaît de la puissance et une longueur appréciable.

Il est arrivé à un bel équilibre après avoir beaucoup souffert.

Bien qu'il  soit moins effervescent que celui que nous avions ouvert en avril, et qu'il soit plus évolué, je le trouve plus équilibré, plus gourmand, avec un petit trait fumé ou brûlé et une oxydation nettement moins perceptibles que dans le précédent. 

Mais cela est  peut-être dû à l'ouverture précoce 4 heures avant la dégustation alors que la dernière fois je l'avais ouvert juste avant la dégustation et je l'avais transporté car nous l'avions ouvert à Lorgues.

 Je pensais que l'accord avec les toasts au foie gras serait très bon,; or , surprise, car c'est avec les toasts au saumon qu'il s'épanouit le mieux.





Pour accompagner les coquilles Saint-Jacques fraîches et leurs délicieuses compotée de poireaux ,j'ai ouvert un Côtes du Jura chardonnay  Caveau des Jacobins  1983 qui se présente avec une belle robe vieil or. 















L'accord avec le plat est excellent. 
Le nez est fermé mais le vin bénéficie d' une belle tension, de notes d'agrumes : citron, orange et d' un toucher légèrement velouté.
Il fait preuve  d'une certaine noblesse qui fait dire à Serge qu'il s'agit d'un Meursault (peut-être Charmes).
Malgré sa robe très évoluée, le vin semble son apogée et peut effectivement faire évoquer un grand Bourgogne.
Cependant lorsqu'il se réchauffe légèrement , des notes oxydatives de noix fraîches en finale  trahissent son origine jurassienne .





Le Pauillac cru la Rose 1959 est issu d'une coopérative qui a vu le jour en 1933. 






















La robe, très légèrement trouble, possède encore des reflets pourpre. 
Des notes de poivrons, de sous-bois, de fumée, de chocolat , d'épices : poivre, font qu'il s'entend très bien avec l'excellent rôti de bœuf dans le filet, ses galettes de pomme de terre, et les petits légumes épicés.
Sa puissance et sa matière persistantes , pourraient mous faire penser à un vin du Sud .
Il accepte même , alerte , le challenge avec la tarte poire-chocolat.










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