Cabannes le mercredi 31 août 2016


Clara, Jean-Michel, Annie et Lucien viennent dîner ce soir à Cabannes.



















Nous commençons avec le champagne Dominique Massin 2002 extra brut , assemblage à part égale de chardonnay et de  pinot noir.
Les bulles sont fines.Il est ample et fondu, d'un toucher très agréable, rond ,avec des notes de brioche chaude et de fruits secs.
Il est très bien en ouverture même si certains auraient aimé l'associer au repas.
Le melon ,très bon et sucré, le rend un peu amer.









L'entrée aura pour compagnon le champagne Penner Masson brut de Reims,des années 70.
Le bouchon est rétracté , le muselet rouillé .Il n'y a pas pas de pschitt , ni de gaz s'échappant à l'ouverture . 
La robe est légèrement opaque , cuivrée. 
En bouche , il est frisant, réduit , avec des notes peu agréable  serpillière mouillée. L'aération lui fera du bien mais c'est un vin qui a souffert et manque de représentativité de ce que peut apporter un vieux champagne.
Il est oxydé sur la noix mais je lui lui trouve de surprenant arômes de rose.Une amertume finale et un côté métallique gênant le condamnent , au mieux ,  à un rôle de faire-valoir.












La  Moussière 1988 Sancerre  d'Alphonse Mellot amenée par  Clara et  Jean-Michel a une belle robe dorée,quelques notes herbacées,enrobées dans  un embonpoint serein qui  gomme un peu la vivacité et le  côté fumé qu'on aurait attendu dans un Sancerre  plus jeune.
Il est  très agréable quoiqu'un  peu court et on pourrait lui reprocher  une sensation de sucrosité  un peu  pâteuse  en fin de bouche.



J' ouvre le  Montrachet Grand Cru 1997 du domaine  Baron Thénard  une heure avant au début du repas. Le choc est là et je reste coi quelques instants .
Le nez est empreint de  brioche chaude , de pain finement toasté
Il est d'une délicatesse et d'une distinction folle .Je  lui trouve une pointe  de mandarine confite et de caramel beurre salé , une  finale minérale très élégante,une  distinction,  une amplitude et une  longueur époustouflantes. 
La  puissance et la finesse réuni pour donner un extra-terrestre, d'une incroyable noblesse.
Il prend le dessus sur le cabillaud en papillote et la ratatouille.Il est transparent du terroir que nous avons eu la chance de traverser voici quelques jours.
Il me semble que c' est à ce jour le  meilleur vin blanc que j'ai jamais bu. 
Il efface le décevant Montrachet 1994 du même domaine  Baron Thénard que nous avions dégusté  voici presque un an , le 3 septembre 2015 . Michel avait dit alors , il ne faudra pas en rester là et une fois encore , il avait raison!



Le Pommard Coste Caumartin 1959 à un niveau un peu bas.
A l'ouverture Michel trouve un déséquilibre sur l'acidité . Je retrouve des arômes de champignon , d'humus, de cave,ainsi qu' une amertume finale . Il a besoin de s'aérer.
Plus tard , il pinotte avec de la compote  de mûres et des arômes de cuir et de sous-bois.




Le Maury 2004 domaine Pouderoux amené par Annie avec le dessert qui va avec , un gâteau au chocolat croustillant d'un meilleur ouvrier de France d'Egalières est gouleyant,rond fruité , caressant ,évident,.C'est une divine gourmandise dont on ne sent pas l'alcool malgré ses 15°5.


















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