Dimanche 4 septembre 2022 la Briquèterie

 


















En milieu d'après-midi , nous retrouvons nos amis  , dans la cadre magnifique de la Briquèterie .Après une longue  balade dans les vignes , une rencontre pittoresque avec un étonnant viticulteur de Vinay et un passage à la piscine , au sauna et au jacuzzi  , j'apporte une bouteille qui dormait dans la cave de la maison familiale  depuis quelques années et que nous dégusterons en chambre . 


Le Champagne les Rachais Blanc de Blanc Boulard 2009 est un  brut nature. 








La robe est d'un or déjà patiné par le temps .

Il séduit par son volume , sa profondeur, sa longueur  et la  finesse de ses bulles.

C'est un champagne très bien réalisé ,de grande qualité. 

 Cependant des senteurs et des flaveurs oxydatives de pomme blette m'empêche de l'apprécier complètement.

S'agit-il d'un défaut de conservation , d'un problème concernant cette bouteille ou d'une faiblesse du millésime ? On ne le saura sans doute jamais car il s'agissait de mon dernier flacon .

Il me reste toutefois quelques 2018 de la même cuvée , qu'il sera intéressant de comparer .




Pour l'entrée , nous dégusterons du  maquereau qui serons servis avec 4 vins .



Le premier vin d' Ingrid est jaune pâle avec des  reflets verdâtres, des notes  végétales, fumées,  et une droiture qui évoquent le Sauvignon . Il s'agit du Sancerre blanc , l'ancienne Vigne Fournier .





Anita goûte un vin qui nous plait bien par sa  tension, sa  minéralité , une certaine rondeur , des senteurs  butyriques qui nous font  penser à tort à un chardonnay alors que c'est un Crozes- Hermitage domaine Mélody , l'Exception 2021.



Le Châteauneuf-du-Pape blanc, Clos  la Roquète , domaine Brunier ( également propriétaire du Vieux télégraphe ) , servi à Marc est tranchant et vif ,peu complexe avec une grosse amertume en finale qui le déséquilibre. Pour moi, c'est le moins bon des quatre mais mon jugement manque probablement d'objectivité car je ne suis pas un grand fan des blancs des Côtes du Rhône méridionales .




Le plus étonnant est un Côteaux champenois , les côteaux d'Aimé d'Alexis Leconte élaboré à partir de 2 parcelles de Pinot Meunier du village de Troissy qui parade dans une robe avec des reflets orangés. Il est très fruité, gourmand, perlant  comme un bonbon acidulé. Perçant déjà sous le Côteaux, le champagne n'est pas loin et il s'accorde très bien avec le plat .

 



C'est au tour des  quatre  rouges d'accompagner le pigeon.



Le vin de Marc  a une robe plutôt claire qui lui évoque un bourgogne et il n'en est pas très loin car il s'agit en fait d'un teau champenois rouge le côteaux Pharamond rouge  2017, issu à 100% du Pinot Meunier. Le vin jeune , sur le fruit ,agréable.




Ingrid a reçu un vin à la robe assez dense et dont les arômes de sous-bois et de fruits rouges nous évoquent un Bordeaux à tort mais nous avons déjà beaucoup consommé et il s'avère que nous sommes complètement passés à côté .Il s'agit d'un Auxey-Duresses, Pierre Matrot 2017





Anita a reçu un vin  à la robe pourpre foncée, violine évoquant le sud et la Syrah. Le vin est chaleureux, puissant ,avec des notes épicées et de garrigue,  mais peu en adéquation avec le plat qu'il domine largement. Il s'agit du Gigondas Mas des Restanques .





Le vin à la robe claire qui m'est servi ne m'évoque aucun souvenir. Il est fruité, agréable avec un équilibre remarquable ,une bonne persistance et beau volume en bouche. Marc s'oriente vers un gamay mais il s'agit d'un Vin de Corse, le  Faustine rouge 2021 du domaine Abbatucci ,qui est remarquable et qui s'accorde bien avec le pigeon.

























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