pic vert le 03/03/ 2016
Ce soir, Ludovic et
Anita ont préparé un carpaccio de bœuf.
A 19 heures, je descend à
la cave à la recherche d’une bouteille pouvant convenir.
Je pense à un
bourgogne ,pas trop ancien , dans une
appellation village ou régionale, qui n’aurait pas besoin d’une longue
aération .J’aurais volontiers ouvert un champagne rosé mais je n’ai pas le
temps de le rafraichir .En effet ,à la cave , la
température ambiante tourne aux alentours de 20°.
J’hésite entre un Chambolle-Musigny de chez Drouhin 1997 et un Haute-Côte de Nuit , château de Villars, les
Genevrières , du domaine Hudelot ,2000 ou 1999.
J’opte pour ce dernier qui me parait être plus en accord
avec le plat et le débouche après un court passage d’un quart d’heure au
réfrigérateur.
La robe est rouge cerise , soutenue , sans signe d’évolution
bien qu’il soit resté encavé au pic vert
, depuis une dizaine d’année.
Malgré un passage en carafe , le nez est au début assez fermé
sur le réglisse , le bois , le poivron.
Par contre , comme espéré , il se livre rapidement en bouche
.Il est suave , rond , salivant , tendu par une agréable pointe acidité .Les
tanins , d’une grande finesse , se déposent sensuellement sur le plat de la
langue .C’est d'ailleurs une caractéristique que je retrouve régulièrement dans les vins
du domaine.
Ludovic et Gersende ,qui à l’aveugle, se dirigeaient vers la
rive gauche et en particulier Margaux ou Pessac-Léognan émettent maintenant
quelques doutes évoquant les côtes du Rhône septentrionales, le midi...
Quand je leur montre la bouteille , ils sont vraiment
étonnés mais acquiescent quand apparaissent les notes de fruits noirs :cassis
et groseille confiturés avec de la vanille , soulignées toutefois par quelques
notes épicés davantage méridionales.
C’est un vin engendré par une année solaire, très agréable et
dominant totalement sa confrontation
avec le carpaccio, qui pouvait
effectivement en imposer pour un vin méridional chaleureux et puissant .
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