Vidauban le 5 octobre 2019 10 convives: var+ vaucluse
Je découvre avec mes hôtes le très réputé Crémant d'Alsace Muré Grand Millésime 2013 extra-brut (1g) qui est né d'un assemblage de Riesling et de Chardonnay.On ressent sa minéralité , agrémentée de fruits secs et exotiques ( ananas) et d'une amertume pamplemousse plutôt agréable en finale .
Le vin est droit , sec , un rien austère . Il claque !
Il ne fait pas son âge et la plupart, le prenant pour un champagne lui accorde 10 ou 15 ans d'ancienneté!
C'est , à mon sens , un crémant de repas et effectivement il s'épanouit avec les gougères qui lui donnent du gras et de la souplesse.
Le Mumm 1996 apparaît dans une robe vieil or plus sombre qu'attendue.
Il exhale des notes oxydatives de pommes au four , de pomme très mures , de noix puis, à l'aération, de vanille , de mandarine confite et des senteurs empyreumatiques.
Il partage les convives ; certains sont séduits ; d'autres réfractaires .
La matière et la persistance sont au rendez-vous mais je ne suis pas complètement conquis car car je pense qu'une telle évolution inhabituelle sur le millésime 1996 est due à une conservation défectueuse.
Le Mercurey 1er cru Clos Barrault 1993 J. Maréchal que j'espérait servir avec l'excellent foie gras aux figues préparé par Annie , est oxydé .
Le bouchon qui était rétracté vient de tomber dans la bouteille que je dois carafer en urgence .
La robe est troubler , la finale est floue avec beaucoup d'acidité et un déséquilibre rédhibitoire .
Il finira dans l'évier .
J'ouvre alors le Coteau du Layon Moulin Touchais 1997 qui est un des vin préféré d'Annie Fauques, dans une grande année.
Il est jeune , vif encore , d'un équilibre parfait et d'une grande persistance .
L’association avec le foie est très bonne mais j'aurais aimé surprendre mes amis et leur faire profiter d'un accord avec un vin blanc sec.
Avec les rouleaux de saumon au fromage blanc , Michel nous propose un Ermitage Martigny AOC du Valais , 100% Marsanne .
Je ressens de la cire d'abeille , des fruits d'eau ( melon ) , ds fruits blancs ( poire ) et des notes anisées Il développe un beau volume mais je le trouve un peu court et suis gêné par une amertume finale un peu trop prononcée.
Pour faire plaisir à Michel , j'avais cherché et trouvé un Sancerre 1990 signé Vincent Pinard.
Il représente l'archétype du Sauvignon .
La robe est claire encore et il fait beaucoup plus jeune que son âge . Nous lui donnons une dizaine d'années.
Le premier nez est fumé , presque pétrolé, à l'image d'un alsacien .
La fraîcheur et la tension sont encore bien présentes et on retrouve les classiques notes végétales et de foin coupé .
Le Muscadet Loiret Frères 1969 se présente avec une robe vieil or .
L'étiquette est dans un sale état mais le vin est exceptionnel.
Pour certain, il a un nez de vieux bourgogne .
On lui trouves des flaveurs de pâtisserie , de tarte aux fruits jaunes , de prune , d'abricot.
La trame est très pure , sous-tendue par une acidité encore vive et une persistance étonnante .
On peut cependant penser , q'un bourgogne ancien aurait certainement eu plus de gras.
L'accord avec le plat est superbe .
La surprise des convives , lorsque je dévoile la bouteille est totale .
Le Côtes de Provence du Clos Bernade tête de cuvée 2001 Meulnart père et fils arbore une robe pourpre foncée.
Il a la gourmandise de ses fruits rouges et noirs confiturés et de la confiture de fraise .
Le Château Beychevelle Saint-Julien 1990 se distingue par un disque très tuilé .
Il a un nez bordelais de poivron et d'épices .
Il est chaleureux et d'une belle longueur mais trop simple et un peu décevant au vu de son pedigree.
Le Pommerol du Château Beausoleil 1959 est tuilé et ambré .
Le premier nez est ouvert , expressif , très animal, puis arrivent les épices , le sous-bois et pour Michel une pointe de scatol qui malgré une complexité plaisante reflète son déclin.
Le Sauternes Raymond Louis réserve spéciale 1990 étonne par sa robe acajou (très) foncée, habituelle pour les Sauternes de plus de 60 ans .
Il a mangé tout son sucre fait 30 ans de plus que son âge mais il conserve équilibre et puissance qui lui permettent de ne pas se laisser impressionner par la tarte Tatin.
Dans l'euphorie des retrouvailles avec ces grands amateurs , j'ai ouvert un nombre important de bouteilles. Cela n'a sans doute pas permis de les apprécier toutes à leur juste valeur mais nous a quand même offert une dégustation surprenante et variée .
Le vin est droit , sec , un rien austère . Il claque !
Il ne fait pas son âge et la plupart, le prenant pour un champagne lui accorde 10 ou 15 ans d'ancienneté!
C'est , à mon sens , un crémant de repas et effectivement il s'épanouit avec les gougères qui lui donnent du gras et de la souplesse.
Le Mumm 1996 apparaît dans une robe vieil or plus sombre qu'attendue.
Il exhale des notes oxydatives de pommes au four , de pomme très mures , de noix puis, à l'aération, de vanille , de mandarine confite et des senteurs empyreumatiques.
Il partage les convives ; certains sont séduits ; d'autres réfractaires .
La matière et la persistance sont au rendez-vous mais je ne suis pas complètement conquis car car je pense qu'une telle évolution inhabituelle sur le millésime 1996 est due à une conservation défectueuse.
Le Mercurey 1er cru Clos Barrault 1993 J. Maréchal que j'espérait servir avec l'excellent foie gras aux figues préparé par Annie , est oxydé .
Le bouchon qui était rétracté vient de tomber dans la bouteille que je dois carafer en urgence .
La robe est troubler , la finale est floue avec beaucoup d'acidité et un déséquilibre rédhibitoire .
Il finira dans l'évier .
J'ouvre alors le Coteau du Layon Moulin Touchais 1997 qui est un des vin préféré d'Annie Fauques, dans une grande année.
Il est jeune , vif encore , d'un équilibre parfait et d'une grande persistance .
L’association avec le foie est très bonne mais j'aurais aimé surprendre mes amis et leur faire profiter d'un accord avec un vin blanc sec.
Avec les rouleaux de saumon au fromage blanc , Michel nous propose un Ermitage Martigny AOC du Valais , 100% Marsanne .
Je ressens de la cire d'abeille , des fruits d'eau ( melon ) , ds fruits blancs ( poire ) et des notes anisées Il développe un beau volume mais je le trouve un peu court et suis gêné par une amertume finale un peu trop prononcée.
Pour faire plaisir à Michel , j'avais cherché et trouvé un Sancerre 1990 signé Vincent Pinard.
Il représente l'archétype du Sauvignon .
La robe est claire encore et il fait beaucoup plus jeune que son âge . Nous lui donnons une dizaine d'années.
Le premier nez est fumé , presque pétrolé, à l'image d'un alsacien .
La fraîcheur et la tension sont encore bien présentes et on retrouve les classiques notes végétales et de foin coupé .
Le Muscadet Loiret Frères 1969 se présente avec une robe vieil or .
L'étiquette est dans un sale état mais le vin est exceptionnel.
Pour certain, il a un nez de vieux bourgogne .
On lui trouves des flaveurs de pâtisserie , de tarte aux fruits jaunes , de prune , d'abricot.
La trame est très pure , sous-tendue par une acidité encore vive et une persistance étonnante .
On peut cependant penser , q'un bourgogne ancien aurait certainement eu plus de gras.
L'accord avec le plat est superbe .
La surprise des convives , lorsque je dévoile la bouteille est totale .
Il a la gourmandise de ses fruits rouges et noirs confiturés et de la confiture de fraise .
Le Château Beychevelle Saint-Julien 1990 se distingue par un disque très tuilé .
Il a un nez bordelais de poivron et d'épices .
Il est chaleureux et d'une belle longueur mais trop simple et un peu décevant au vu de son pedigree.
Le premier nez est ouvert , expressif , très animal, puis arrivent les épices , le sous-bois et pour Michel une pointe de scatol qui malgré une complexité plaisante reflète son déclin.
Le Sauternes Raymond Louis réserve spéciale 1990 étonne par sa robe acajou (très) foncée, habituelle pour les Sauternes de plus de 60 ans .
Il a mangé tout son sucre fait 30 ans de plus que son âge mais il conserve équilibre et puissance qui lui permettent de ne pas se laisser impressionner par la tarte Tatin.
Commentaires
Enregistrer un commentaire