Andorre lundi 7 et mardi 8 septembre 2015
Nous partons pour Andorre rejoindre Annie et Michel. Les
paysages pour arriver jusqu’à " la Massena" sont de toute beauté. Lorsque nous nous garons vers 16 heures 30 ,
Michel apparaît à la fenêtre , il vient de rentrer du Lycée. Nous sommes synchrones !
Le vin de pomme effervescent sec de chez Bordatto à Irouleguy * ( que nous sommes content de comparer au moelleux goûté à Cabannes) apparaît très fruité et s’avère être un excellent compagnon pour le foie gras mi-cuit.
Michel m’avait fait l’honneur de me laisser choisir dans sa cave les bouteilles que nous allons déguster ce soir.
L’Arbois blanc Lucien Aviet 2007 *est issu du melon à queue rouge, ancêtre du chardonnay. C’est un vin vif, nerveux, un peu austère avec en bouche une dominante de menthol, associée à une pointe herbacée et fruitée (pomme !). Il manque, à mon goût, de rondeur et d’expérience mais je lui reconnais un bel équilibre et je le déguste avec plaisir.
Le côte Rôtie, La comtesse en côte blonde 2006, Christophe Pichon* est jeune avec des tanins présents, sans être agressifs. Sa robe est très foncée, presque noire. Il combine à la fois puissance et souplesse et est très agréable à boire.
Le lendemain après-midi, Michel nous emmène chez un ami caviste qui nous ouvre un effervescent espagnol de qualité, qui même en ne faisant aucune comparaison (mais en suis-je capable) avec le champagne, ne me convainc pas.
Je repère par contre un magnifique Clos du Moulin de la maison Cattier que je veux acheter pour ce soir. Malheureusement, je ne suis pas assez prompt et Michel me devance pour en acquérir 2 bouteilles !
Il s’agit d’un vin élaboré sur 3 millésimes, ici 96, 98 et 99.
La robe jaune vive invite à la dégustation. Le silence se fait. On est charmé par la finesse, une pointe d’agrume qui lui donne un côté acidulé et une longue finale.
J’aime énormément ce genre de champagne gourmand et joyeux qui ouvre le repas de la meilleur des façons.
La robe jaune vive invite à la dégustation. Le silence se fait. On est charmé par la finesse, une pointe d’agrume qui lui donne un côté acidulé et une longue finale.
J’aime énormément ce genre de champagne gourmand et joyeux qui ouvre le repas de la meilleur des façons.
Le Graves blanc La Louvière 1959 a une magnifique robe dorée. Nous l’avons ouvert tardivement après notre escapade en ville et le nez s’ouvre sur des arômes de réduction, de croupis et de serpillière mouillée. L’aération lui rend la vie. Il se prolonge sur le beurre, les fruits jaunes bien mûrs, avec une amplitude et une longueur étonnantes. Un peu plus tard, l’oxydation fait apparaître des champignons (cèpes) ainsi qu’une pointe de bâton de réglisse résultant sans doute du passage en fût. C’est un vin d’une grande générosité et d’une maturité parfaite issu d’une année exceptionnelle, qui démontre avec brio, ce qu’un millésime ancien, patiné par le temps est capable d’offrir. Il me reste une bouteille de 1961 que j’aimerais ouvrir avec mes amis lors de mon prochain passage à Andorre et qui j’espère nous donnera les mêmes émotions.
Le Chateauneuf du Pape domaine de la chartreuse monopole Aujoux 1962 arbore une robe claire évoquant davantage un bourgogne qu’un vin des Côtes du Rhône. En bouche, l’impression visuelle se confirme avec une grande finesse. Il est souple et long avec des arômes fraise en finale. Il est discret et agréable mais n’offre pas l’émotion du précédent.
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