Chaumont samedi 29 août au soir.








Encore un petit tour dans la piscine et il est temps de préparer la soirée.Nous serons  10 convives , pour la plupart , des collègues dermatologues , tous issus du CHU de Reims,, leurs conjoints et quelques amis. 
Ils arrivent en milieu d'après-midi et c'est un réel plaisir de les revoir, 6 mois, après notre dernière dégustation à Soissons.
J'avais prévu quelques flacons de  1961 ,1963  1964 et Fred  a voulu associer 2 à 2 ,un vin d'un millésime ancien et un vin d'une appellation identique mais  plus récent . C'est une très bonne idée qui me séduit immédiatement.Il a prévu une gigantesque paella qu'il fait flamber sur l'énorme barbecue du jardin.












Le comté est prêt à accueillir les premiers vins jaunes.
L' Arbois (fruitière viticole d'Arbois) de 2004 est très marqué par la noix et par une trame acide très tendue. Il est vraiment long et joue une partition parfaite sur la pâte cuite.
Le Chateau Chalons 1963 (mise Blondeau) est un peu trouble. Il est plus dans la rondeur, la douceur, la noix fraîche qu'il exprime plus discrètement que son prédécesseur. Il manque un peu de longueur et de matière mais son équilibre et son accord avec le comté me plaisent.








Nous passons ensuite aux Sauternes sur des toasts de foie gras. Ils présentent tous les 2 de magnifiques robes ambrées curieusement assez similaires.
Le Chateau Arche  Prugneau 2001 est dans la  douceur avec beaucoup de matière en bouche. Il est un peu trop sucré à mon goût et un peu mou malgré  une année exceptionnelle dans le sauternais en 2001.
Le Chateau de Malle 1964 s'ouvre sur des notes de coin et de fruits exotiques. Il est puissant, long, avec une trame acide qui équilibre parfaitement le sucre et lui donne de la tension. Il a, pour notre plaisir, consommé une grande partie de son sucre.







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Le Chateauneuf du Pape Mont-Redon 2006 est d'abord proposé avec la paella. Il est sur les épices, long, puissant, très tannique et très vif.
Le Chateauneuf du Pape, les clefs d'or, Jean Deydier 1961 est très rond mais encore corpulent et long avec des tanins parfaitement fondus dans un superbe équilibre. C' est un vieux sage sûr de sa force.
Tous les 2 s'accordent bien avec le plat.







 




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Le Gevrey - Chambertin Grosperrin Pansiot 1963, ouvert au dernier moment, a le désavantage de passer après 2 grands. Il contient d’agréables fruits rouges compotés mais semble dilué et faiblard. Son niveau est un peu bas. Sa robe ambrée avec un disque orangé laisse penser à un vin très (trop) évolué. Le lendemain, il est étonnant. Il est plus ample et plus long et semble s'être restructuré. Initialement, il n'était pas prévu et nous l'avons certainement ouvert trop tard.













Les vins de la soirée : nous avons repris les blancs ouverts hier soir et ce midi et que nous n'avions pu terminés.


 





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